Le Raid la Saharienne : pourquoi j’y retourne en 2020 !
J’ai eu la chance de participer en décembre 2019 au Raid la Saharienne au Costa Rica. Ce raid solidaire féminin est une incroyable expérience sportive, mais surtout une belle aventure humaine.
« Spoiler alert » : j’ai eu un énorme coup de cœur pour cet événement. Lisez plutôt !
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Attention, cette offre n’est pas cumulable avec une autre.
On se retrouve là-bas ?
Direction le Costa Rica pour le raid la Saharienne
Billets annulés, problèmes administratifs, vols en retard : pour Fanny et moi, les épreuves ont commencé plus tôt que prévues ! On est vraiment soulagées quand on arrive enfin au petit village de Ciudad Cortés sur la péninsule d’Osa, après plus de 20h de voyage.
Nous voilà au bout du monde, dans une région un peu « oubliée » du Costa Rica. Notre campement se trouve dans une petite école, des tentes spacieuses sont déjà installées pour nous : je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi confort !
La première journée consiste à prendre ses marques, s’habituer à la chaleur, et faire l’ensemble des contrôles administratifs. L’occasion également de rencontrer la fameuse Alison.
Si vous comptez participer au Raid la Saharienne, Alison sera votre « meilleure amie » pendant les mois précédents le raid. Toujours connectée et attentive, elle répondra toujours patiemment à vos milliers de questions. Bref, c’était drôle de la rencontrer enfin « en vrai ».
Je ne m’en rendais pas forcément compte, mais le Raid la Saharienne demande une organisation incroyable : bien que nous ne soyons qu’une centaine de participantes, pas loin de quarante bénévoles sont présents pour assurer le bon fonctionnement du raid ! Équipe médicale, logistique, cuisiniers, photographes, médias : il y a du monde !
On sent vraiment que l’équipe de bénévoles est soudée et heureuse de se retrouver sur cet événement chaque année. Leur complicité et leur enthousiasme sont palpables.
La journée se termine par une fête organisée en notre honneur par le petit village de Ciudad Cortés. Heureux de nous accueillir, ils ont pris l’initiative d’organiser quelque chose spécialement pour nous !
Première étape du raid la Saharienne : TRAIL de 14km et 400D+
Notre technique pour courir ensemble
La première étape de ce Raid la Saharienne est un Trail de 14km et 400D+.
Fanny courant bien mieux que moi, surtout sur le plat, on décide de me « mettre en laisse » pour cette première épreuve. Rien de bien compliqué, on a simplifié le principe au maximum : on accroche juste un élastique, de type tendeur, entre nous deux. Cela nous permet de partager l’effort et ça change tout : au moins, on force toutes les deux et on s’encourage mutuellement.
Je trouve que rien n’est plus désagréable que d’être au bout de sa vie, et de voir sa partenaire super facile et toute fraiche à côté.
Bref, on est ensemble et on a bien décidé de galérer à deux !
L’épreuve commence par huit kilomètres torrides sur la fameuse plage Playa Ballena, connue pour sa forme en queue de baleine. On part naturellement vite, trop vite, et au bout de 3km on se rend compte que ça va être long.
Nos corps ne sont pas du tout habitués à la chaleur : je sens mon cœur battre dans mes tempes, mes jambes sont lourdes, c’est un enfer ! Heureusement, le parcours oblique rapidement dans la jungle, et tels des petits saumons, nous remontons une rivière sur près d’un kilomètre. Le bonheur ! On en profite pour s’immerger complètement, et faire descendre un peu la température.
Et puis arrive la fameuse « bosse » du parcours : nous avons une colline de près de 400 mètres à escalader, mais on nous a promis une vue sublime au sommet.
J’ai trouvé cette partie juste incroyable ! Les organisateurs du Raid la Saharienne ont carrément ouvert un sentier dans la forêt dense pour le bonheur de nos petits petons. J’avais le sentiment d’être une exploratrice, sursautant à chaque bruit suspect.
Damien Vierdet – un blond aux grandes jambes, portant toujours des shorts ultra-courts – et connu notamment pour ses performances au MDS, m’a confié qu’il lui a fallu pas loin de 5h de travail pour ouvrir ce sentier. Grâce aux indications des villageois, il a pu retrouver les vestiges d’un ancien chemin complètement oublié.
J’ai vraiment apprécié les efforts faits par l’équipe d’organisation pour nous proposer des itinéraires originaux : c’est clairement un des points fort du Raid la Saharienne.
Au final, nous passons la ligne d’arrivée au bout de 2h10, plutôt fières de nous.
La Saharienne : un raid solidaire féminin
On encourage ensuite les dernières, l’ambiance est chaleureuse et on ressent vraiment l’émotion des participantes.
Ce qui est incroyable sur le Raid la Saharienne, c’est que les profils sont vraiment différents. Certaines femmes n’avaient par exemple jamais vraiment fait de trail, et pourtant, elles sont parties au bout du monde pour relever le défi, et défendre une cause qui leur tient à cœur. Oui car sur ce raid, chaque équipe représente une association !
Leur émotion est palpable sur la ligne d’arrivée.
Nous profitons de l’après-midi pour nous détendre près d’une magnifique cascade : papotages, baignades et plongeons.
Deuxième étape du Raid la Saharienne : 15km de KAYAK !
Les joies du camping et l’épreuve de Kayak
Cette deuxième journée a vraiment mal commencé pour moi. Des fourmis rouges viennent m’attaquer dès le réveil. Rien à voir avec nos gentilles petites bestioles européennes, elles sont certes petites également, mais leur morsure picote sévère !
Erreur de débutante, j’avais laissé trainer un morceau de barre énergétique la veille dans mon camelback. Elles n’ont pas mis longtemps à le dénicher. Bref, je me retrouve à rincer l’intégralité de mes affaires à l’eau, puis je saute dans mes habits trempés juste à temps pour le départ. Ah, les joies du camping !
Vous avez déjà fait 15 km de kayak en pleine mer ? C’est beau mais c’est long, très long.
Si je devais résumer l’épreuve, cela serait avec cette phrase.
« Euh… Fanny ? Pourquoi tu n’as plus que la tétine de ton camelback dans la bouche ? »
Voici comment on s’est retrouvées avec un litre de flotte dans le kayak, et un camelback pour deux !
Mais en tout cas, on a bien rigolé !
Nous passons ensuite l’après-midi dans un cadre idyllique, une plage secrète, au bout du monde, avec un délicieux barbecue préparé par les mains magiques de Rudy. A deux pas de là une cascade rafraichissante. Le paradis je vous dis !
L’épreuve surprise du soir
Le soir, on nous annonce une épreuve nocturne, rendez-vous à 21h avec frontale et baskets aux pieds.
Je dois reconnaitre qu’à ce moment-là, avec Fanny, on avait une motivation proche de zéro. Complètement exposées suite à la longue épreuve de kayak du jour, des ampoules plein les mains, on avait juste envie de se glisser sous la tente pour un bon gros dodo. La douce perspective d’enfiler nos baskets encore trempées pour un run nocturne ne nous réjouissait pas vraiment.
Bref, on a chouiné, trainé, attendu le dernier moment pour se préparer, et on s’est rendu au départ juste à temps pour le briefing. Celui-ci est confus, ça parle d’orientation, et je ne comprends franchement pas grand-chose. Je retiens juste qu’il faut suivre Damien sur le premier kilomètre, et ensuite suivre les instructions de l’équipe d’organisation.
Ça part fort, trop fort. Damien court à toute vitesse dans les rues du village, je peine à suivre et je le maudits silencieusement. Bifurcation à droite, ruelle à gauche, et puis soudain, virage serré pour rentrer dans une maison. Et là…. Je dois avouer que l’organisation a été très forte sur le coup-là. On débarque littéralement dans une boite de nuit.
Les verres de bières sont alignés sur le bar, n’attendant que nous, et je pense qu’on met toutes quelques secondes à comprendre que tout ceci n’était en fait qu’une vaste blague. J’aurai tellement aimé voir nos têtes à ce moment-là ! Bref, voici comment j’ai passé une soirée à danser au milieu de nulle part, en t-shirt orange, baskets, et frontale !
Troisième étape du Raid la Saharienne : Trail and Fun !
Pour cette troisième journée, les organisateurs du Raid la Saharienne ont voulu nous faire croire que c’était une journée de repos. En voilà une belle arnaque !
Après un Trail de 4km « au taquet », on a eu le droit à une multitudes de petits défis, tous très funs, nous permettant de gagner quelques minutes au classement :
– Un parcours du combattant : ramper, escalader, tirer des pneus… J’ai adoré !
– Une épreuve de lancer de haches. Qu’est-ce que c’est difficile !
– Du tir à l’arc : c’était sur cette épreuve que l’on pouvait gagner le plus de minutes.
– Une épreuve de « l’élastique » : accroché par un baudrier à un énorme élastique de buggy, on doit planter un totem le plus loin possible. Un carnage pour les jambes déjà courbaturées !
Quatrième étape du Raid la Saharienne : 24km de kayak et et 9km de trail
L’épreuve la plus dingue de ce raid !
Au matin de cette quatrième journée d’épreuves du Raid la Saharienne, le briefing nous met directement dans le bain :
« Si vous tombez dans l’eau -ce qui bien sûre n’arrivera pas-, surtout, n’allez pas vers les berges. Les crocodiles sont territoriaux. Restez au milieu du fleuve, et ne paniquez pas : on viendra vous chercher. »
Non, vous ne rêvez pas, nous avons bien fait 24 km de kayak, en pleine mangrove, avec les crocodiles ! C’était l’aventure, avec encore une fois, un parcours incroyablement beau et sauvage.
Le soucis, quand on passe plus de 3h30 dans une rivière réputée pour ses crocodiles, c’est qu’on est bien embêté pour aller pisser : on a clairement toutes regrettées d’avoir pris un café juste avant le départ !
L’épreuve se poursuit ensuite par un parcours de 9km et 250D+ de trail. J’ai beaucoup aimé ce petit enchaînement qui correspond à l’image que j’ai du raid multisports.
Une nuit incroyable
L’arrivée se fait dans un magnifique lodge, perdu au milieu de la jungle. C’est ici que nous allons passer la nuit, à la belle étoile.
Pour notre petit confort, l’équipe d’organisation a carrément emporté les matelas gonflables de notre campement habituel. Imaginez ! Ils ont dégonflé une cinquantaine de matelas, les ont transportés en voiture, puis en bateau, puis de nouveau en voiture, pour ensuite les regonfler au milieu de nulle part. Ils sont incroyables !
J’ai vraiment adoré cette nuit : l’esprit raid a pris tout son sens.
Cinquième étape du Raid la Saharienne : 16km de Run and Bike !
Du fractionné et de la stratégie
Le Run and Bike consiste à avoir un VTT pour deux. Celle qui est à pieds court le plus vite possible, pendant que celle qui est sur le VTT se « repose ». L’astuce, c’est d’échanger les rôles très régulièrement.
Bref, vous l’aurez compris, cette épreuve, c’est beaucoup de sprint mais un peu de stratégie quand même. Il faut laisser le VTT à sa coéquipière au bon moment, et surtout avec les bons rapports.
On s’est vraiment éclaté sur cette épreuve avec Fanny. Incroyable ! On finit podium sur cette dernière étape du raid : une belle deuxième place décrochée au bout d’1h40 de course.
Ça y est, nous sommes des Sahariennes !
Ça y est, nous sommes des Sahariennes ! Médailles au cou, on réalise tout ce que l’on vient d’accomplir ces derniers jours : ce raid, c’est vraiment un concentré d’émotions ! Et on est vraiment fières de notre parcours. Fières de nous, mais aussi de toutes ces autres femmes qui se sont dépassées, ont été cherché des ressources insoupçonnées au fond d’elles même pour défendre une cause qui leur tenait à cœur.
Il ne reste plus qu’une dernière épreuve : essayer de faire disparaitre un peu les cernes pour se faire toute belle pour la soirée de clôture !
Pourquoi j’ai adoré le Raid la Saharienne ?
Le Raid la Saharienne a vraiment été une belle surprise pour moi. ⠀
J’ai tout d’abord vraiment apprécié son côté convivial : nous étions seulement une cinquantaine d’équipe. L’organisation était du coup très fluide.
J’ai aussi été bluffé par la qualité des parcours. L’équipe de reconnaissance a fait un boulot énorme pour nous proposer une véritable aventure. On est passé par des sentiers incroyables, des plages sauvages, on s’est enfoncées dans la jungle… On en a pris plein les yeux chaque jour !
J’ai ainsi pu découvrir le Costa Rica d’une façon unique et exceptionnelle.
Enfin, la Saharienne, c’est aussi une grande famille, et on se sent immédiatement adopté !
On aime Bruno pour ses discours beaucoup trop long, Alison pour son écoute, Marine pour son charisme et sa générosité.
On se retrouve l’an prochain ?
J’ai tellement aimé que je compte bien participer à l’édition 2020 !
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Quel raid me correspond ?
Le Raid Amazones, les Alizées, la Saharienne… il y a de nombreux raids féminins et solidaires aujourd’hui !
L’ambiance sur ces différents raids
J’ai eu la chance de participer également au Raid Amazones l’an passé, et finalement, j’ai trouvé ces deux raids assez différents.
Le Raid Amazones s’adressera plutôt aux femmes en recherche de confort : le logement se fait en hôtel, contre le camping à la Saharienne. Mais paradoxalement, j’ai mieux dormi pendant la Saharienne, car les nuits étaient tout simplement plus longues. Les réveils systématiques à 4h du matin me posaient vraiment problèmes au Raid Amazones : j’ai besoin de mes heures de sommeil !
Comme il y a beaucoup moins de participantes à la Saharienne (une centaine de femmes contre plus de deux cents cinquante aux Amazones), il y a moins d’inertie de groupe, ce qui permet de gratter quelques heures de sommeil en plus le matin : le réveil se faisait généralement vers 5H30.
J’ai d’ailleurs vraiment apprécié le fait qu’on soit en petit comité sur la Saharienne : cela m’a permis de discuter un peu avec tout le monde, et de reconnaitre chaque visage à la fin de la semaine.
Des épreuves très différentes
Les épreuves, elles aussi, sont radicalement différentes sur ces deux raids.
Le Raid Amazones joue la sécurité avant tout : pas le moindre single (monotrace). Toutes les épreuves de Trail et VTT se font sur de grosses pistes. C’est quelque chose qui m’a personnellement vraiment dérangé car j’aime la technicité, et aussi j’ai eu le sentiment de ne pas vraiment voir le pays. Sur le Raid Amazones, je ne me suis jamais retrouvée seule avec ma coéquipière sur une portion de course : nous étions toujours un peu en masse, et il y avait de nombreux véhicules sur le circuit.
La Saharienne avait plus un parfum d’aventure : kayak dans la mangrove avec les crocodiles, petits sentiers ouverts spécialement pour nous dans la jungle. Je me sentais l’âme d’une exploratrice et j’ai adoré cela !
Vous en êtes capables !
Concernant le niveau sportif maintenant ! Le niveau sur la Saharienne était légèrement plus élevé que sur le Raid Amazones : cependant ces deux raids se veulent tout niveau. Avec un peu d’entraînement, vous passerez la ligne d’arrivée ! Croyez-moi, vous en êtes capables !
Vous l’aurez compris, j’ai vraiment adoré ces deux raids, même si mon chouchou reste la Saharienne. Je pense qu’ils s’adressent tout simplement à un public légèrement différent. Mais dans tous les cas, vous allez passer un bon moment !
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J’ai une super nouvelle pour vous ! Je peux être votre marraine pour l’édition 2020, et ainsi, vous faire bénéficier d’une réduction de 200€ TTC par concurrente, soit 400€ par équipe de deux, et 600€ pour une équipe de trois !
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On se retrouve là-bas ?
On papote ?
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A bientôt ?