Nepal : le trek du Gokyo Ri
Difficile de choisir son trek au Népal : il y en a tellement ! Dans cet article, je te raconte pourquoi j’ai choisi le trek du Gokyo Ri, les différentes étapes, et les indispensables !
Au Népal, la meilleure saison pour un trek est à l’automne ou au printemps. Pourtant, ces deux saisons sont assez différentes. L’automne offre des ciels limpides mais des températures fraiches, le printemps lui est plus doux, mais des nuages s’invitent régulièrement dans le ciel.
J’avais déjà testé le Trek du Kopra Ridge dans les Annapurnas au printemps, avec des nuages qui sublimaient les couchers de soleil. J’ai eu envie cette année de partir sur le trek du Gokyo Ri, plus difficile et aussi plus fréquenté, en cette fin Novembre.
Comment organiser son Trek au Népal ?
Une nouvelle fois, je suis passée par l’agence Happy Nepal Trek.
J’ai fait beaucoup de recherches avant de me lancer dans ce trek au Népal. Je voulais un guide pour deux personnes uniquement, quelque chose de sur-mesure et d’intime, hors des sentiers battus.
Rapidement, j’ai vu qu’il y avait deux types de solutions :
– Passer par une grosse agence et payer le prix fort
– Trouver un petit guide local mais celui-ci ne sera sûrement pas couvert par des assurances en cas de pépins, imaginez le cauchemar ! Il faut savoir que si votre guide se blesse, vous êtes responsable de son rapatriement. D’où l’intérêt de passer par quelque chose d’un peu structuré.
Gros coup de bol, je suis tombée le compromis idéal ! Happy Nepal Trek est une petite agence Népalaise tenue par Rajan, un guide qui a décidé de monter sa propre agence. Comment cela fonctionne ?
Rajan a rencontré Frederic, un enseignant français amoureux du Népal il y a des années. Frederic a décidé d’aider Rajan et sa famille : il répondra gracieusement par téléphone à toutes vos questions concernant le trip. Il m’a donné plein d’explications et m’a aidé à choisir mon trek.
Rajan prendra ensuite le relais pour les derniers détails et la réservation : ainsi, vous avez un trip super bien organisé, avec des assurances qui vont bien, et un prix tout petit.
Et surtout, vous avez le sentiment que votre argent va aux bonnes personnes, aux Népalais. J’ai eu l’occasion de rencontrer Rajan et même de passer une nuit dans sa maison : ce sont des gens qui n’ont rien ou presque, mais qui sont d’une générosité extrême !
Pourquoi faire le trek du Gokyo Ri ?
Difficile de choisir son trek au Népal : il y en a tellement !
Comme j’avais déjà découvert les Annapurnas, j’ai eu envie de découvrir la région du Khumbu, au pied de l’Everest ! Le trek du base camp de l’Everest ne m’attirait pas spécialement, car celui-ci n’offre pas les meilleurs paysages. Je voulais en prendre plein les yeux !
Je me suis donc orientée vers le trek du Gokyo Ri, et j’ai changé mes plans lors du trek pour y ajouter Cho La Pass. C’est aussi l’intérêt de passer par une petite agence : le programme est flexible, et selon les envies et la forme du moment, on peut le modifier !
Le trek du Gokyo Ri au Népal : les différentes étapes
Jour 1 : Lukla – Phakding – 8km 220D+
Réveil 5h, direction l’aéroport de Katmandou pour attraper un vol pour Lukla.
Rajan, mon guide pour ce trek au Népal, m’explique qu’il a réussi à avoir des billets pour le second avion de la journée. C’est plutôt une bonne nouvelle ! Lukla étant réputé comme l’aéroport le plus dangereux du monde, il faut des conditions parfaites pour s’y poser. Ainsi, plus un vol est tard dans la journée, plus il a de chances d’être annulé !
Sauf que voilà, aujourd’hui, la météo n’est pas vraiment de mon côté. 1h.. 2h… 4h d’attente, et pour l’instant, aucun avion ne s’est posé à Lukla, pas même le premier de la journée.
Cette histoire commence sérieusement à sentir le sapin. Rajan m’explique que si on ne part pas aujourd’hui, on sera décalé sur les vols du lendemain, après toutes les autres personnes, et qu’on a ainsi très peu de chance de partir. Je le vois inquiet et je devine qu’il remet en question toute l’organisation du trek du Gokyo…
Je commence à l’interroger sur les autres solutions ! En jeep ? Non, cela prendrait plusieurs jours. En hélico alors ? Il me demande si je serais prête à payer, je lui réponds que tout dépend du montant…
Et c’est partie pour les négociations ! Je le vois partir au comptoir des hélico, faire des aller-retour, 600$, non 400$.. ok 500$ mais en liquide ! Bon, on ne s’en sort pas trop mal pour 3 personnes ! Il faut savoir que plus on attend dans la journée, plus les tarifs pour les hélicos sont exorbitants.
Après tout s’enchaîne : 5 minutes plus tard, nous sommes sur le tarmac. Le vol est juste incroyable et pas une seconde je ne regrette mon investissement ! Notre pilote passe en rase motte, les sensations sont folles.
Nous arrivons finalement à 10h à Lukla, juste à temps pour prendre un bon petit déjeuner bien mérité. C’est le moment de faire connaissance avec notre porteur, Pardeep. Prendre un porteur pour un trek au Népal, cela peut paraitre étrange. Au départ j’étais très mal à l’aise avec cette idée. Mais il faut comprendre que porter fait vraiment partie de leur culture : ici, il n’y a que des sentiers, et le seul moyen de faire arriver les vivres, le gaz, les fournitures, les pierres, c’est de les porter à dos d’homme. On croise tous les jours des porteurs, homme ou femme, avec parfois plus de 150kg sur le dos !
Aussi, prendre un porteur, c’est parfois permettre à une famille entière de vivre. C’est également former un futur guide : la plupart des guides ont commencé comme simple porteur. Au contact des touristes, ils apprennent peu à peu la langue.
En tout cas Pardeep était vraiment impressionnant : malgré les 18kg sur son dos, il était toujours souriant, aidant, à prendre soin de moi.
L’étape du jour est très courte et c’est tant mieux. Seulement 8km de marche sur un sentier relativement plat pour rejoindre Phakding. Le soir même, nous apprenons qu’un seul avion a décollé aujourd’hui, et seulement à 13h : ouf, nous avons pris la bonne décision !
Jour 2 : Phakding – Namche Bazar – 12km 1000D+
Aujourd’hui c’était une petite étape entre Phakding et Namche Bazar. Seulement 12km et 1000D+. Impossible de faire plus sans risquer d’attraper le mal des montagnes. Je suis déjà à 3440m d’altitude. Je dois maintenant respecter la règle d’or : maximum 500m d’altitude en plus entre deux auberges. C’est à dire que j’ai le droit de monter plus en journée, pour faire un sommet par exemple, mais je dois absolument redescendre pour la nuit.
Cette route est très empruntée car elle mène également au base camp de l’Everest. Porteurs, touristes, chevaux… il y a vraiment du monde ! Mon passage préféré ? Ce pont Himalayen vertigineux ! Juste devant moi, deux américains sensibles au vertige ont mis plus de vingt minutes à le traverser, en poussant des cris d’effrois tout du long. Les pauvres !
L’arrivée à Namche Bazar est également magnifique, avec son impressionnant temple bouddhiste.
D’ailleurs, si vous avez oublié d’acheter quelque chose pour votre trek, sachez qu’il y a tout à Namche Bazar ! Boutiques de vêtements, distributeurs de billet, massages… une vraie petite ville perdue dans la montagne népalaise !
J3 – Namche Bazar – Everest View Hotel – 4km 400D+
Aujourd’hui j’aurai dû passer une nouvelle nuit d’acclimatation à Namche. Mais voilà, Rajan me parle d’un hôtel luxueux avec une vue incroyable sur l’Everest : l’Hotel Everest View. Avec des vraies douches chaudes qui fonctionnent, et même des matelas chauffants : j’en ai des étoiles plein les yeux.
Je sors ma meilleure casquette de négociatrice, et au boulot ! Au final, un tarif acceptable pour ce petit kiffe.
Normalement la récup, c’est après l’effort. Mais ça serait dommage de se priver de se prélasser dans une baignoire à 3880m d’altitude avec vue sur l’Everest non ?
J4 – Namche Bazar-Dole – 10km 750D+
Cette étape marque pour moi la fin du confort : place à l’aventure ! Déjà, j’ai quitté pour de bon mon short et mon t-shirt : il commence à faire vraiment froid.
Ensuite, fini les douches chaudes. Dole se situe à 4200m : les douches se font maintenant avec un saut d’eau chaude. Si on est stratégique et rapide, cela se passe relativement bien !
Enfin, mon gros duvet est aussi plus qu’appréciable la nuit : il y a du givre sur les vitres à l’intérieur de ma chambre. Autre élément indispensable, la gourde ! Sinon, les bouteilles d’eau gèlent. Oubliez tout ce qui est poche à eau, c’est complètement inutile ici. Généralement je rempli ma gourde d’eau chaude, et j’achète à côté une bouteille d’eau minérale. Toute la journée, je fais un savant mixage des deux pour avoir quelque chose d’une température correcte !
J5 – Dole-Macchermo – 5km – 450D+
Les étapes de ce trek du Gokyo Ri au Népal sont petites et j’ai vraiment envie d’en faire plus : malheureusement, impossible de doubler celle-ci sans risquer d’être malade. Au moins cela me laisse le temps de faire plein de photos ! Une « mountain goat » nous a même fait le show aujourd’hui.
Demain les choses sérieuses commencent : je vais atteindre le Gokyo Ri (5357m) !
Ce sommet devait être le point le plus haut de mon trek au Népal, mais après discussion avec mon guide Rajan, je décide de complètement changer le programme ! Je me sens en forme, alors plutôt que de faire un aller-retour, je souhaite faire une boucle, et passer par la fameuse Cho La Pass (5420m). Cela implique de doubler une étape, car je n’ai maintenant plus assez de jours. Heureusement Rajan est super compréhensif et motivé aussi : c’est vraiment agréable de pouvoir changer le parcours du trek selon mes envies !
Installé à Macchermo, on sort les cartes, on discute, on réfléchit à l’itinéraire idéal : c’est l’aventure !
J6 – Macchermo-Gokyo-Gokyo Ri – 10km 1000D+
Direction Gokyo (4750m), où je suis censée passer la nuit. Je pars de bonne heure, car je souhaite enchaîner avec le Gokyo Ri (5357m), ce fameux sommet ultra-photogénique, avant de redescendre sur Gokyo pour y prendre mon repas du midi. Généralement les nuages s’invitent dès 14h-15h, donc il ne vaut mieux pas trainer.
Le sentier jusqu’à Gokyo est vraiment facile et en plus super photogénique. C’est après que les choses se compliquent…
J’ai trouvé la montée jusqu’au Gokyo Ri vraiment longue et fastidieuse : 600 D+ droit dans la pente. Un pas après l’autre, on avance, très lentement pour ne pas tomber malade. Perso, mon cerveau a joué au ping-pong dans ma boite crânienne dès le départ, et le match a duré plus de 2h. J’avais tellement mal au crâne que j’avais l’impression que ma tête allait exploser !
Bref, j’ai bien galéré, mais qu’est-ce que c’était beau cette vue sur l’Everest et le lac de Gokyo ! J’ai trouvé que ce passage était le plus beau de ce trek au Népal.
De retour à Gokyo, je me force à manger un truc, et j’essaye de me reposer. C’est étrange comme avec l’altitude, l’appétit s’en va. À coup de diamox, anti inflammatoire, et paracétamol, mon mal de tête se calme. Je suis du coup confiante pour le lendemain : erreur !
J7 – Gokyo – Cho Oyu – Dragnag – 11KM 500D+
Aujourd’hui je devais me rendre au camp de base du Cho Oyu, avant de prendre la direction de Dragnag.
Seulement voilà, au bout de quelques minutes de marche, mon mal de crâne revient, mon cœur fait un écho assourdissant dans ma tête, je suis obligée de faire une pause tous les trois pas tellement la douleur est intense.
J’essaye de marcher pendant trois heures : petit pas, respirer, prendre le temps, mais ça ne passe pas. Demi-tour avant l’objectif, et repas au chaud à Gokyo pour tenter de récupérer un peu. Je me console en constatant que la plupart des autres randonneurs font également demi-tour : le sentier jusqu’au camp de base du Cho Oyu est long, et assez répétitif. Dix kilomètres à trébucher dans les cailloux.
Après une petite heure de repos, direction Dragnag. Le trajet est super sympa, je traverse une immense moraine. Petits lacs gelés, glacier… le décor est juste irréel ! Dommage, je n’avais vraiment pas la force de sortir la caméra, je me sentais tellement mal !
Arrivé à Dragnag, les hébergements sont vraiment très simples. Le lieu n’a pas vraiment d’intérêt, c’est juste une étape obligatoire avant de passer le col Cho La.
J8 – Dragnag – Cho La Pass – Dingboche – 20km – 950D+
Le réveil me dégomme à 4:15. Rapide check-up : le mal de crâne semble être parti pendant la nuit.
Aujourd’hui, je dois affronter la fameuse Cho La pass et ses 5420m d’altitude ! Là où ça me met la pression, c’est que si je n’y arrive pas, toute notre petite boucle tombe à l’eau : obligée de faire demi-tour, la loose !
Étant donné le désastre de la veille, je me dope dès le réveil : hop, un cacheton de Diamox ! Je me force à avaler un petit truc, et c’est parti à la frontale par nuit noire.
Un pas après l’autre. Tout doucement, sans forcer. On me laisse en tête pour imposer mon rythme. Et celui-ci est plutôt bon : on double sans effort les deux groupes devant nous. Trop cool, on est les premiers, cela donne clairement un petit parfum d’aventure !
Finalement une ascension sans souffrance, pas facile pour autant, car c’était assez technique avec des nombreux passages complètement glacés (merci les crampons) !
Et puis soudain, l’immense bonheur d’être au sommet, et surtout de savoir que notre périple va pouvoir continuer !
La descente par contre a été très pénible. Les paysages étaient vraiment magnifiques, mais doucement la migraine s’est installée, et c’était long, très loooong. Vous vous rappelez ? Comme j’ai fait changer tout le programme à mon guide Rajan, on était obligé de doubler cette étape pour arriver dans les temps !
La bonne nouvelle, c’est que cette nuit je dors à 4400m : fini le mal des montagnes !
J9 – Dingboche – Tengboche – 11km 200D+ 600D-
Honnêtement, après la journée d’hier, je rêvais d’une bonne nuit de repos. Mais une petite souris en a décidé autrement. Toute la nuit, j’ai mené la bataille, mais au final, elle a quand même réussi à manger ma dernière barre, en trouant mon sac au passage !
Aujourd’hui mon étape m’emmène au fameux monastère bouddhiste de Tengboche.
Ici repose depuis plus d’un an, conservé dans le sel, Ngawang Tenzi Jangpo, la cinquième incarnation de Lama Gulu. Alors qu’il n’était encore qu’un enfant Ngawang n’arrêtait pas dire qu’il avait une maison à Tengboche. Les moines du monastère l’ont alors soumis à un test : il devait reconnaître les objets qui appartenaient à Lama Gulu, celui qui a construit ce monastère. Il passa le test avec brio et fut ainsi reconnu comme la réincarnation de Lama Gulu.
Bientôt, son corps sera placé dans une stupa qui sera alors détruite. Une nouvelle stupa sera alors construite, et marquera la date de la nouvelle incarnation du Lama Gulu.
Ah et aussi, fait d’armes du jour : j’ai réussi à me laver les cheveux ! C’est le retour des douches chaudes !
J10 – Tengboche – Monjo – 16km
Avant dernier jour de marche pour ce trek du Gokyo – Cho La Pass, ça sent la fin ! Je rêve d’habits propres qui sentent bons.
Afin d’optimiser le sac, j’ai pris très peu de choses, et même si je me lave tous les jours, je pue !
J11 – Monjo – Lukla – 13km
Fin de cet incroyable trek au Népal !
J’ai vraiment adoré ! Onze jours de marche, cela peut paraitre énorme, et pourtant, je ne suis pas ennuyée une seule minute. C’était vraiment une de mes craintes ! J’aime marcher, mais je ne suis pas non plus une passionnée : j’avais vraiment peur de trouver cela long au bout d’un moment. Mais ce trek au Népal est vraiment diversifié : les paysages sont sublimes et changeants, et on rencontre du monde – touristes, porteurs, yaks… Je n’ai jamais trouvé cela répétitif !
Aussi, les étapes du trek du Gokyo sont à la fois faciles et difficiles. Faciles dans le sens où il y avait peu de kilomètres et j’arrivais généralement à mon lodge vers 13h. Difficiles dans le sens où avec l’altitude, tout se complique. Au final, je suis quand même bien fatiguée à l’issue de ces 11 jours de marche ! J’ai d’ailleurs perdu 4kg sans m’en rendre compte.
Quelle tenue choisir pour un trek au Népal ?
Baskets ou chaussures de randonnée pour un trek au Népal ?
Perso, je n’aime pas les chaussures de randonnée, et dès que je peux m’en passer je le fais ! J’ai ainsi choisi l’option confort : baskets aux pieds, chaussures de randonnée dans le sac du porteur. Je me suis servie des chaussures de randonnée uniquement le jour j’ai passé Cho La Pass. Il y avait alors pas mal de neige, et j’avais peur du froid.
Pensez aussi à prendre une paire de mini-crampons élastique, la marque Camp en fait des très bien ! Cela ne pèse rien dans le sac, et ça peut vous sauver votre trek au Népal !
Ma tenue pour randonner au Népal
Pour ce trek du Gokyo, j’avais toujours avec moi : une gortex, doudoune, une veste polaire, un top manche longue, un top manche courte, un legging, un short, et un pantalon gortex. J’avais également une paire de chaussettes épaisses, et deux paires de chaussettes de trail. Pour les mains, une paire de gants épais. Pour la tête, j’avais toujours sur moi lunettes de soleil, bonnet, bandeau, casquette, et un buff.
Ma tenue pour le soir entre deux étapes
Comme j’ai choisi l’option porteur, j’ai pu me faire plaisir pour ma tenue du soir : un jogging, un t-shirt, une polaire, et une paire de chaussettes toutes douces ! Pensez-aussi aux tongs, très utiles dans les toilettes et douches.
Les autres indispensables pour un trek au Népal
Pour passer la nuit, il faut un bon duvet, idéalement un zéro degré. Il faut aussi prendre votre propre serviette. Pensez également à prendre une frontale et une gourde. On oublie les poches à eaux, elles vont geler.
Prendre son drone au Népal sur le trek du Gokyo ?
Les drones sont interdits sur ce trek au Népal. Oubliez ! L’armée vous le confisquera à l’entrée du Parc National.
Que faire après le trek du Gokyo Ri au Népal ?
Se relaxer après un trek au Népal
Après le trek du Gokyo Ri, j’avais envie de relaxation. Je rêvais d’une piscine chaude, d’un massage, d’un bon restaurant… et j’ai trouvé l’endroit idéal, à seulement 1h de Katmandu !
Direction l’hôtel Mystik Mountain à Nagarkot pour vous faire chouchouter comme il se doit pendant quelques jours ! Loin de la pollution, vous allez profiter d’une vue juste incroyable sur tout l’Himalaya ! Il y a de nombreuses balades à faire autour, si jamais vous avez encore un peu de force dans les jambes !
> Disponibilités et réservations : Hotel Mystik Mountain
Visiter Katmandu, la ville qui ne dort jamais : passer une nuit chez Rajan !
À Katmandu, il n’y a pas de feu tricolore : des policiers sont installés sur des petits ronds-points aménagés, usant de leur sifflet à outrance. Les sifflements stridents sont accompagnés d’une gestuelle assez complexe, complètement incompréhensible pour le touriste lambda.
Rajan m’explique que les feux de circulation ont été retiré car personne ne les respectait. C’est une bonne chose, m’assure-t-il en souriant : le trafic est deux fois plus fluide depuis que ces petits rond points ont été mis en place !
L’anarchie règne sur la route. Vélos, scooter, camions, voitures se livrent furieusement bataille pour gagner quelques précieux mètres. Au milieu de toute cette agitation, des vaches. Étendues confortablement au milieu de la chaussée, celles-ci ne semblent pas se rendre compte de la confusion ambiante.
Ici, les vaches sont sacrées. Elles sont considérées comme une source de bénédictions et sont vénérées par le peuple hindous.
Je les observe déambuler tranquillement, ornées du même collier de fleurs que moi. Leur endroit favori ? Les routes : quand les voitures les frôlent, les insectes s’envolent. Les vaches peuvent ainsi dormir sereinement. Cela ne facilite guère la circulation déjà très compliquée, mais cela apporte une petite touche de dépaysement qui séduira forcément le voyageur.
Rajan a crée une petite maison d’hôte pas loin du temple des singes : le quartier est hyper sympa à visiter, il y a plein de choses à voir autour !
Le stupa de Swayambhunath, ou temple des singes, est l’un des plus beaux trésors de Katmandou. Perché au sommet d’une colline, il domine toute la ville et offre une vue imprenable. Le chemin menant à ce haut lieu de la culture bouddhiste est bordé de roues à prières, centaines de cylindres alignés le long de cet interminable escalier de 365 marches.
Un rouleau de papier se trouve à l’intérieur de chacun de ces cylindres en bronze. La croyance raconte que si on fait tourner ces roues à prières dans le sens des aiguilles d’une montre, le texte défile et le mantra se libère dans les airs. Porté par le vent, le mantra se transmet à tous ceux qu’il touche dans sa course, véhiculant ainsi paix et harmonie.
J’aime beaucoup l’idée de faire tourner ces roues à prières pour toucher les personnes qui nous entourent. Elle reflète bien la mentalité népalaise.
J’ai vraiment adoré me perdre dans les ruelles sinueuses de Katmandu. C’est une ville pleine de couleurs et de contrastes, on passe soudainement d’un quartier bidonville à un temple hindouiste coloré, du calme d’un stupa bouddhiste à l’effervescence d’un quartier marchand. Des petits autels dédiés aux innombrables divinités bordent les rues, parfois à des endroits complètement improbables, sans aucun souci d’esthétique ni d’agencement.
Ne ratez pas le magnifique Stupa Bodnath : allez-y de bon matin avant la chaleur, et la foule. Cela vous permettra d’ailleurs d’observer les mystérieux rites des moines avant l’arrivée des touristes.
Autre trek et visites à faire au Népal :
Il y a deux ans, j’avais fait le trek du Kopra Ridge Trek dans les Annapurna : un trek hors sentiers battus, beaucoup de chemins de crêtes et donc paysages grandioses, avec un passage à 4800m tout de même, des rizières, de la neige, des rhododendrons…
J’en avais aussi profité pour visiter le Chitwan : retrouvez toutes les infos dans cet article !
Vous partez bientôt faire un trek au Népal ?
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À bientôt ?
Isa